Marcher chaque jour : une habitude toute simple, mais puissante
Je vais vous dire la vérité : si je marche tous les jours, c’est d’abord à cause de mon chien. Ou plutôt grâce à lui. Il faut bien le sortir, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau. Et avec le temps, j’ai compris que ce moment de marche, que je faisais pour lui, je le faisais en réalité pour moi.
Marcher, c’est un des gestes les plus simples qu’on puisse offrir à son corps. Pas besoin d’équipement, de salle, ni de grande condition physique. Il suffit de mettre un pied devant l’autre. Mais derrière cette simplicité se cache une vraie richesse pour la santé.
Le cœur, d’abord, adore qu’on marche. Cela relance la circulation sanguine, améliore le retour veineux, et aide à réguler la tension artérielle. C’est un vrai soutien pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Les médecins le disent depuis longtemps, mais on l’oublie : le cœur a besoin de rythme, de régularité, pas forcément d’effort intense.
Marcher, c’est aussi un cadeau pour les articulations. Contrairement à ce qu’on croit parfois, l’arthrose ne s’aggrave pas avec le mouvement. Au contraire, la marche douce lubrifie les articulations, les nourrit, les entretient. Elle renforce aussi les muscles qui entourent les genoux, les chevilles, le dos. Et en vieillissant, ce renforcement musculaire devient essentiel pour éviter les chutes.
Côté poids, marcher ne fait pas “fondre” comme une séance de sport intense, mais cela aide à stabiliser. On brûle de l’énergie sans épuiser le corps, et surtout, on se remet en lien avec lui. On retrouve l’appétit juste, l’envie de bouger. Ce n’est pas spectaculaire, c’est progressif, mais c’est durable.
Et puis il y a un aspect que je trouve fondamental : la respiration. Quand je marche, je respire mieux. J’en profite pour faire un exercice que j’aime transmettre : inspirer doucement sur trois secondes… et expirer sur six. L’expiration longue permet d’activer le système parasympathique, celui de la détente. En marchant ainsi, je sens mes pensées se calmer, mon ventre se relâcher, mes épaules descendre. Tout devient plus fluide.
Je crois que ce qui me touche le plus dans la marche, c’est qu’elle ne demande rien, sauf d’être là. Dans le mouvement, dans le souffle, dans l’instant. Ce n’est pas une performance. C’est une présence.
Alors si vous avez un chien, promenez-le. Si vous n’en avez pas, imaginez que vous en avez un ! Marchez pour vous, pour vos jambes, votre souffle, votre cœur. Même 10 minutes par jour font une différence. Et si vous pouvez marcher au vert, dans un parc ou un petit chemin, c’est encore mieux.
Ce n’est pas la vitesse qui compte. C’est la régularité. Et surtout, l’attention qu’on y met.